Burned Flowers (poetry)

Publié le par OPEN METAL

 

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Cramés les Tournesols, tu ne reviendras pas. Cash l'a vu et a compris, le sang appelle le sang. Trop de vapeur d'alcool et la rate qui bile, sperme en poudre, plíee la petite cuillère qui me nourrit. Dans les grandes largeurs, je suffoque. Immaculé comme enculé, le resultat est toujours le même. A terre la tête dans le bidet.
Et tournent, et tournent les aiguilles du temps, et coule le poison.
Sid vacille et moi je plonge. Le tapis de mon corps cloque et les scarabés y pondent leurs refrains cinglants. Croute jaunie par la nuit trop longue, quand dansent les demons .
Toute la haine n'y fera rien, il me restera toujours ces artères, tunnels ou jamais aucune lumière ne penetrera.
Je payerais la balle, j'offrirais la tournée. crêve-coeur.
La locomotive ravage par ses feux accusateurs le reste d'amour-propre pas encore vomi. Mes yeux ne distinguent plus vraiment ton visage quand je me répand, mais je peux encore entendre tes sanglots.
Personne ne sait, personne ne saura. C'est un puit sans fond dans lequel je me noie, eau putride et crapauds désolés. Alice au Pays des merveilles s'est pendue .
Dormir et sombrer, et ne plus y penser.
Mais tu plongeras au fond de ce lac gelé pour m'y trouver.
Ce nest pas de l'eau-de-vie, c'est du suicide.
L'écorce pourrait cacher les racines mais dans le bois est gravé ton nom. Dans 1 million d'années le printemps refleurira.
Encore un acte, une scène délabrée, un geste .
Le rideau rouge est tiré. Encore un jet, une infime bouffée d'oxygène. Et promis, je partirais.
Le sucre ne fond plus. Le sirop ne coule plus.
Le reflet du miroir me sourit.
Mais dejà je ne te vois plus.
Je suis un Zombie-

 

Publié dans Poesie

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