Dix Ans et encore deux millions d'années (Poetry)

Publié le par MEL DELACROIX

Je suis nu

Je ne possède rien,

Je n'ai que mon âme astre mort

Mon coeur pain de riz et mon corps,

Meurtri.

 Mon Elodie.

Je n'ai pas trouvé Zion,

Je cherche encore.

Le tigre en moi rugit mais s'abreuve à tes lacs,

Comme un aveugle perdu au creux de tes bras,

Toi le galet moi le ressac,

Je sens la chaleur,

Tu es Soleil, tu me guideras.

Aux gués franchis jusqu'a l'aurore,

Nous sommes de toutes les aventures.

Les deserts arides me comprennent,

Et suffoquent de ne pas te connaitre.

Toi Eau de Vie Oasis d'Amour,

Jah existe

 Tu es son plus beau poème.

 

Creuse les murs les lierres m'entourent,

Et sême sur ma peau les levures de l'Espoir.

Et chante David et se prosterne Samson,

«Tu es mon rocher, ma forteresse,

Celle qui me fait m'échapper...»,

Comme le souffle mon compagnon,

Sans toi à mes cotés, je ne puis respirer.

Le temps glisse, soie virginale mais soit à moi,

Je t'appartiens comme la rosée au papillon,

Comme ce chêne centenaire où se love Garuda.

Les tambours resonnent entends donc mon coeur,

Il chante tes louanges bien mieux que mes mots.

Cette offrande à tes pieds

C'est mon âme elle brule pour toi

Et jamais ne s'éteindra,

Jamais ne meure, jamais ne meure.

 

Je suis nu,

Je ne suis rien,

Une ébauche que tu as magnifié,

Du sable devenu temple, pyramide sous tes mains,

Shiva ressucité.

Goûte le Lingam à la source il n'est pas si amer,

Dans ce paradis où je n'irais pas.

Les cieux cléments graines de notre passion,

Récolte les fruits, ces vetements comme onction

Nous protegeront et éloigneront tous les chagrins.

C'est ma vie elle est bracelet à tes poignets,

Dans tes paumes hénné et sous ta langue bon pain.

Ce monde est magnifique quand il est le tien,

Nuits magiques dans le creux de tes reins,

Ta peau celeste sur laquelle brille ma crinière,

Quant ta bouche m'embrasse, demeure la plus belle des prières.

Et chante David et se prosterne Samson,

«Tu es mon rocher, ma forteresse,

Celle qui me fait m'échapper...»,

Ma raison d'éxister,

Le pôle l'épaule le centre de la terre,

Moi poussière d'étoile dans ton univers.

 

 

Dix ans et encore deux millions d'années,

Le loup a faim,

Tellement faim de toi.

les savanes gêleront et les éléphants oublieront,

Mais mon Amour survivra,

Rien ne nous séparera.

J'invoque ici Brunhilde et Valentin,

Petit Mel et tous les chats,

Cet édifice majestueux,

Ces belles promesses que je vois dans tes yeux.

Comme le sable est la pierre,

Sache-le,

Je suis à Toi.

 

 

Je suis nu,

Je ne posséde rien,

Seuls ces mots comme parrure,

A tes pieds mon armure.

Il y a dix ans sous le Victor une Lumiére

L'air le feu l'eau et la terre,

Et la Ville du Comte embrassant l'océan

C'est ici avec toi que je redeviendrais poussière.

 

Dix ans et encore deux millions d'années,

Le tigre est affamé.

Je t'appartiens, comme mon âme.

Jah existe,

Tu es ma Femme.

 

a114.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Poesie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article